Une histoire familiale au travers des frontières

 

Les premiers quatre Colloques de l'Académie Internationale de Généalogie ontdéterminé leurs thèmes soit par rapport à l'histoire des amphytrions

(Ier Colloque, Moscou, 29 novembre-4 décembre 1999 : Russie et autres pays du monde. Liens généalogiques), soit par rapport à des phénomènes ayant trait à l'histoire planétaire :

(IIe Colloque, San Marino, 4-8 juin 2001 : L'émigration et l'immigration :approche généalogique ;

IVe Colloque, Paris, 10-i4 octobre 2005 : Généalogie et Nouveau Monde), soit, enfin, par rapport aux intérêts particuliers des participants :

(IIIe Colloque, La Haye / Den Haag, 11-14 novembre 2003 : Sharing the Thrills and the Skills).

Pour ce cinquième colloque, on a essayé d'établir le thème générai d'unemanière qui puisse répondre à l'impératif de la généalogie globale, ainsi qu'aux intérêts particuliers des participants. La position géographique particulière des Roumains, entre les Balkans, l'Europe Orientale et l'Europe Centrale, a depuis toujours facilité un développement de la vie familiale à travers les frontières, soit par des mariages, soit même par l'implantation des familles au-delà des anciennes frontières : depuis les XIVe et XVe siècles, des familles bulgares, serbes, albanaises, byzantines (puis grecques) ont trouvé leur refuge en terre roumaine ; par contre, les tribulations de l'histoire des temps récents sont à l'origine d'une véritable vague d'implantations roumaines en Europe Occidentale, au Nouveau Monde, en Australie. L'histoire familiale devient une partie de l'histoire globale.

Le Comité d'Organisation du Ve Colloque International de Généalogie propose, donc, aux participants d'aborder tout particulièrement des sujets tels que : relations généalogiques entre les Roumains et les nations avec lesquelles ils se sont avoisinés au long des siècles : Polonais, Lithuaniens, Russes, Hongrois, Autrichiens, Serbes, Bulgares ; relations généalogiques entre les Roumains et les nations plus éloignées (Français, Italiens, Allemands, Anglais, Grecs etc.) ; familles étrangères établies (depuis des temps plus reculés – comme les familles byzantines – jusqu'au temps modernes) en terre roumaine et leur descendance ; familles roumaines établies en terre étrangère (non seulement en Europe) et leur descendance.

Il va sans dire que le programme reste ouvert à tout sujet ayant trait au thème général, pour illustrer, par exemple : l'histoire des familles dont les différentes branches ont été implantées en plusieurs pays ou plusieurs continents ; les organisations nobiliaires comme moyens d'intégration européenne etc.